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La fin d’un (autre) chapitre mexicain

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Playa Norte, à Holbox. Le rêve.

Le 2 novembre 2018 fut la dernière journée complète au Mexique pour ma copine, mon frère et moi. Ce fut un excellent voyage, mais il a passé trop vite. Je pense qu’on a bien dosé nature et culture, repos et fête. Un peu de tout, pour tous les goûts. C’était mon troisième voyage dans le pays et, comme chaque fois que je le quitte, j’ai ressenti un pincement au coeur. Récit d’une dernière journée mexicaine qui a filé comme l’éclair.

La saga des cartes postales

Je voulais envoyer une quinzaine de cartes postales, mais je n’ai pas réussi, malgré mes promenades frénétiques pour dénicher un bureau de poste ouvert. Les deux que j’ai trouvés étaient fermés, en raison de Día de muertos. Au moins, j’ai pu visiter une partie du centre historique que je connaissais moins. J’y ai même vu un magasin au nom charmant…

Des fans de Kiss, sans doute.

J’ai fini par me convaincre que j’enverrais ces cartes une fois de retour à Montréal. Certes, ça dénaturerait le principe même d’envoi de cartes postales, mais j’avais promis celles-ci à de nombreuses personnes. Je ne pouvais donc reculer.

En route vers l’aéroport

Résigné, j’ai complété l’achat de souvenirs pour mes proches et moi. De retour à l’auberge, j’ai – à mon tour – préparé mes bagages, car on devait se lever tôt, le 3. Notre bus direct pour l’aéroport international de Cancún (CUN) partait à 5 h 30 du terminus ADO Fiesta Americana de Mérida. Le billet a coûté 197,33 pesos (environ 13,61 $ CAN) par personne. Le taxi entre notre auberge (Nómadas Hostel) et le terminus a coûté 32,50 pesos (environ 2,24 $ CAN), pour un trajet de 14 minutes 38 secondes.

Terminus ADO Fiesta Americana, vers 5 h. On sent la fébrilité.

Le trajet a duré environ 4 h, soit assez de temps pour revoir Coco (2017). C’était intéressant de le regarder au Mexique, et en espagnol, en plus. Il est en train de devenir l’un de mes films préférés, toutes catégories confondues. Note importante: n’oubliez pas de tenir compte, si nécessaire, de l’heure de différence entre les États du Yucatán (UTC-6) et de Quintana Roo (UTC-5). Ça pourrait vous éviter de mauvais calculs, en matière d’horaire.

Sympathique déco dans une boutique hors taxes de l’aéroport international de Cancún

On a posé les pieds à l’aéroport sous une pluie battante. Tout un contraste avec notre arrivée sous un soleil éclatant. On a alors pris un vrai déjeuner dans un restaurant aux prix exorbitants. En sortant du restaurant, j’ai remarqué un commerce de souvenirs. J’y ai vu ma dernière chance de pouvoir poster mes cartes. Je me suis renseigné auprès de l’employée et elle m’a répondu que, oui, elle pouvait me vendre des timbres. Génial! Mais, avant de les acheter, j’ai eu un doute. Je lui ai demandé, pour en avoir le coeur net, où se trouvaient les boîtes aux lettres. Dans un autre terminal, m’a-t-elle confirmé. J’étais foutu. Je n’avais pas du tout envie de courir d’un terminal à l’autre pour déposer des cartes postales. J’ai par conséquent abandonné ce plan. À contrecoeur. J’allais m’occuper de tout ça une fois à Montréal.

En attendant l’avion

On a passé les formalités usuelles (enregistrement des bagages, sécurité), puis, de l’autre côté, on a attendu notre vol. J’ai ainsi pu essayer l’excellente Porter Vainilla – Edición Especial de la brasserie yucathèque Cerveza Patito, au bar Heineken. Une belle façon de terminer ce périple.

Excellente bière pour clore un excellent voyage

Je me suis aussi amusé à observer le fait suivant: chaque fois qu’un avion arrivait à l’une des portes d’embarquement, des hommes et des garçons se ruaient aux fenêtres pour admirer les machines. Stéréotype? Oui. Mais pour une fois, la réalité a prouvé le stéréotype.

Des petits garçons, peu importe leur âge.

On a enfin pris place dans l’avion. On a aussitôt réalisé qu’une des agentes de bord était une Québécoise que l’on avait rencontrée à notre auberge d’Isla Mujeres. Elle nous a traités aux petits oignons. Merci encore pour tout, Kim!

Quitter le soleil pour subir… ça.

On a atterri à Montréal en début de soirée. Dur retour à la réalité. Mais le plus dur restait à venir: on est revenus le 3 novembre, mais le 13, une première tempête de neige s’abattait sur Montréal. Et la neige n’est jamais vraiment partie depuis.

La fin d’un autre chapitre mexicain

Ce texte conclut ma série de billets sur mon plus récent voyage au Mexique, du 23 octobre au 3 novembre 2018. J’ai pris mon temps pour le raconter. J’espère que vous avez apprécié mes récits. Je l’ai déjà dit et je le dis encore: le Mexique est mon pays préféré, jusqu’à présent. Et j’ai été très, très heureux de pouvoir en montrer une infime partie à des personnes chères. Je vais y retourner un jour, c’est 100 % certain. Mais pas cette année. Je veux voir autre chose. Connaître d’autres cultures, d’autres paysages. Alors, quelle sera ma prochaine destination? Je ne sais pas encore. Mais j’ai des idées. À suivre…

En attendant, je mangerai de la poutine.

Enfin, je vais prendre une pause d’écriture de blogue, le temps de me ressourcer, de trouver de nouveaux sujets à aborder. Mais n’ayez crainte: comme le dit trop bien Arnold Schwarzenegger, je reviendrai.


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